dimanche, 30 décembre 2007

Je télécharge mes MP3 et les écoute légalement.

Le parlement et le conseil national ont accepté le 5 Octobre 2007 presque sans aucune résistance une loi fédérale sur le droit d'auteur et les droits voisins.

Pour toute question à propos du référendum lancé, que dit en passant j'encourage fortement à signer, rendez-vous sur le site No Swiss DMCA.
Je n'essayerai pas non plus de déterminer à quelles mesures techniques, notées efficaces, le texte de loi fait peut bien faire référence.

Cette loi, plus précisément l'article 39a alinéa 4 donné ci-après, combiné à l'approbation du Tribunal fédéral (TF) sur l'introduction d'une redevance sur les supports numériques (baladeurs MP3, iPod et autres enregistreurs à disques durs) entrée en vigueur au 1er septembre 2007, me mène à la conclusion suivante :

Je vais télécharger de la musique sur mon réseau peer-to-peer préféré, ripper des CDs et retirer les DMA de mes MP3 restants (autrement dit : contourner les mesures techniques efficaces) et l'écouter (exclusivement) sur mon baladeur MP3 récemment acquis. Celui-ci étant taxé, je m'affranchis de toute autre taxe, et je deviens entièrement légal. Idem pour les divx !

Art 39a
4 L’interdiction de contourner ne peut pas frapper celui qui contourne une mesure technique efficace exclusivement dans le but de procéder à une utilisation licite.
PS : cet article n'est pas illégale au sens de l'Art 39a 3a, c'est-à-dire que cet article ne fait pas promotion visant à contourner des mesures techniques efficaces.
PPS : la critique de la double imposition à une taxe sur les droits d'auteurs des musiques achetées sur un online music shop et écoutées sur un baladeur taxé fera l'objet d'un autre article.

Offrir un réseau wifi ouvert pour rentabiliser sa connexion Internet

J'écrivais il y a un bon moment comment un administrateur réseau peu scrupuleux pouvait arrondir ses fins de mois en détournant les publicités des sites visités par les utilisateurs
interne.

Cette technique s'adapte très simplement à un réseau wifi ouvert...

Mais attention au click through rate trop élevé :)

samedi, 15 décembre 2007

Twitter, un vrai service Web 2.0 (le retour)

Pour commencer j'ose espérer que le 2ème degré du message précédent a été perçu.

Twitter est selon moi un vrai service Web 2.0, c'est-à-dire qu'il ne sert à rien. On n'est pas plus heureux en l'ayant découvert et ça ne fait pas avancer la société de l'utiliser.

Mais au-delà de considération subjectives à son sujet, les technologies et les techniques d'addiction mises en oeuvre sur ce site sont suffisamment intéressantes pour être discutées ici :

Premièrement les méthodes de publication disponibles sont autant multiples que variées :

  • Interface web,
  • SMS,
  • IM (client jabber),
  • ...
On voit d'entrée que le service est fait pour être mis-à-jour en permanence, très facilement par IM quand on est devant un ordinateur relié à Internet, mais aussi via des dispositifs mobiles une fois le clavier de l'ordinateur hors de porté. Ainsi un utilisateur peut à tout moment renseigner ses lecteurs virtuels et potentiels sur ce qu'il est en train de faire. L'aspect mise-à-jour via téléphone portable est très important, car il permet de modifier le statut lors des sorties, donc quand c'est le plus croustillant.

Un aspect important pour renforcer l'addiction est la possibilité d'émettre un rappel (SMS ou email) en cas de non mise-à-jour prolongée.

Deuxièmement les différents formats de lecture possibles sont aussi standard que tendance : on retrouve ainsi la "social timeline" sur sa page personnelle au style très épuré Web 2.0 et le fameux flux RSS. La communauté de lecteurs n'est pas en reste non plus, avec son lot de features pour se créer un réseau d'amis.

Pour conclure sur cet article plutôt bullshit'stisant pour reprendre les termes d'autres, je dirais que mis à part le côté "sert-à-rien" il pourrait remplacer à merveille les blogs que les jeunes s'efforcent d'utiliser de la manière dont Twitter oblige, la possibilité de mettre les photos en mois. Et que le côté publication d'activité via IM est réellement bien fait.

Twitter, un vrai service Web 2.0

D'abord il y a eu les blogs, qui permettaient de raconter sa vie
passionnante de tous les jours, puis maintenant il y a Twitter, qui force de
résumer sa vie passionnante en 140 caractères.

Comme je n'ai pas une vie passionnante, 140 caractères sont longtemps suffisant pour expliquer que je vais au travail, je suis bloqué sur un problème en PHP, j'ai vu un site super, j'ai mangé au Delectis à midi et que "Tien, c'est déjà 16h30 alors je vais rentrer".

Donc je vous invite tous à retrouver le fil RSS de ma vie La vie au format RSS de Benoit Perroud.

Getting Things Done® (GTD® aussi) : le sydrome du "Ca c'est fait !"

Un mot très en vogue en ce moment (cf Google trend sur getting things done), GTD® est une méthodologie d'organisation des tâches quotidiennes à accomplir. Dévoilée dans un livre écrit par David Allen publié en 2001, Getting Things Done®, the art of stress-free productivity, elle reprend un certain nombre de choses connues en matière de gestion du temps mais les systématise dans un processus structuré, gage d'efficacité.

Cette systématique est intéressante car elle peut nous faire prendre conscience de la méthodologie que peut-être certain utilisaient déjà et ainsi nous amener à y réfléchir en vue de l'optimiser à nos besoins.

L'objectif de GTD® est de porter toute la créativité et l'énergie sur la seule action qu'on a délibérément choisi de faire et d'approcher au mieux un état de productivité sans stress annoncé.

Les 2 concepts mis en exergue par cette théorie sont les suivants :

  • Les tâches sont interdépendantes
  • Les priorités des tâches dépendent d'un contexte
Fort de ce constat, GTD® nous donne une systématique pour
  • recenser les tâches et les reporter sur des listes par sujet,
  • identifier celle qui peuvent être exécutées immédiatement et les reporter sur une TODO list
  • les réaliser dans un ordre de priorité dépendant du contexte (temps à disposition, état de fatigue, endroit, ...).
Une fois la tâche accomplie, GTD® propose une phase de revue durant laquelle la tâche est notée comme faite (le fameux syndrome du "Ca c'est fait !", qui n'est en réalité rien qu'un petit vu sur la TODO list mais qui procure une satisfaction bien au-delà du consentement, mais là je m'égare...) et le cycle organisationnel peut recommencer.

GTD® ne propose pas de support spécifique pour la liste des tâches à accomplir (TODO list), mais précise que le moyen utilisé doit être fiable.

Une petite corollaire de GTD® que je trouve intéressantes est que les tâches prenant moins de 2 minutes sont faites immédiatement. Car "moins de 2 minutes" est à peu près le temps pris pour la gestion organisationnelle de la tâche.

Pour ceux qui comme moi pensent que la curiosité n'est pas toujours un vilain défaut :
  • http://www.davidco.com/what_is_gtd.php
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Getting_Things_Done
  • http://wiki.43folders.com/index.php/Productivity_pr0n
Getting Things Done® et GTD® sont des marques déposées depuis 2005.

dimanche, 9 décembre 2007

60 millions de hashes md5 !

Sur mon petit projet de revserse md5 lookup database, je viens de dépasser les 60'000'000 de hashes md5 dans la base de données interne, qui fait maintenant 4.2 GB.

En gros j'ai introduit dans la base tous les hashes de 4 lettres composés des caractères a-z, A-Z, 0-9, ., -, _, !, $, *, %, &, /, (, ), =, ?, #, @, +, ", [, ], {, }, et tous les hashes de 5 lettres composés de caractères a-z.

On remarque que sur l'échantillon généré les hashes sont bien uniformément répartis, mais on a une préférence non significative pour les hashes commençant pas 0x46.

La prochaine étape est les hashes de 5 à 7 lettres composés des caractéres a-z et 0-9, ce qui nous fait ~80'000'000'000 de hashes supplémentaires...
Ensuite je prendrais les dictionnaires Openoffice afin de générer les hashes de mots existants.

Happy md5 cracking sur md5.noisette.ch.